Culture & Patrimoine

Habitat, décoration et mobilier chinois

des origines rustiques à la pureté et la sobriété des lignes à son apogée

Comme dans beaucoup d’autres domaines artisanaux et artistiques, l'habitat, l'art de la décoration et du mobilier chinois ont connu pendant des siècles un développement original, loin des repères occidentaux. Depuis l’antiquité jusqu’au XVIIIème siècle, aussi bien par ses usages, par la hiérarchie et la qualité des matériaux, les styles et les finitions, l'art de la décoration chinoise a eu son histoire propre à l’abri de toute influence extérieure, hors mise celle inspirée par les apports de la religion bouddhiste pour ce qui concerne les formes et les motifs décoratifs. En revanche, à l’époque des Qing, au XVIIIème et XIXème siècles, la société européenne s’est soudainement entichée de l’exotisme des meubles chinois et de la décoration chinoise, aussi bien pour ce qui concerne les types comme le paravent que les motifs décoratifs et les finitions, à grand renfort de laques et de décors de bambous, d’oiseaux et de symboles divers dévoyés et souvent transformés en « chinoiseries ».

Dans l’antiquité, adaptation à un mode d’habitat rustique

Pendant une très longue période depuis l’antiquité le mobilier chinois était des plus réduits. L'art de la décoration et du confort était réservé à la Cour et aux usages officiels et honorifiques, connaissant une lente évolution au fur et à mesure des apports extérieurs.

Ainsi, de la position traditionnelle assise au sol, fut adoptée progressivement au cours du premier millénaire celle du bouddha surélevé sur des chaises hautes, évoluant en des positions semi-allongées sur des lits de jour et de repos accompagnés de tables hautes à l’usage principalement cérémonial. L’influence des dynasties barbares telles que les Wei, se traduit par l’apparition de tabourets et tables pliables, adaptées au nomadisme propre à ce peuple.

Sophistication sous les Tang et les Song

Ce n’est qu’à l’époque des Tang, du VIIème au Xème siècle que le mobilier chinois connût une véritable éclosion, s’inspirant de la large profusion artistique qui apparût durant cette période glorieuse, réservée toutefois à une élite. La recherche du luxe et du prestige impérial guide alors l’élaboration d’un style encore emprunt d’archaïsme mais basé sur la pureté des lignes et les matériaux les plus rares.

Avec les Song, du Xème au XIIIème siècles, l’usage de mobilier se répand à la haute société, comprenant une plus grande variété, y compris tables, chaises, bancs, guéridons, buffets et armoires. Les artisans perfectionnent alors leur technique et recherchent des styles variés plus sophistiqués.

Apogée des Ming et des Qing

Sous les Ming, du XIVème au XVIIème siècles, l’art de l’ébénisterie connût son apogée en Chine. Les usages et types de meubles se diversifient, incluant des éléments plus spécifiques et fonctionnels tels que paravents, porte-vêtements et bibliothèques, avec une recherche purement décorative. Les techniques se perfectionnent avec l’utilisation de bois durs et précieux tels que le santal, le bois de rose et l’acajou, permettant des structures plus complexes et l’élaboration d’un style d’une grande élégance aux lignes épurées. La beauté naturelle de ces matériaux est souvent mise en valeur par l’usage d’une laque transparente.

Ce mouvement se poursuit d’abord sous les Qing, avec les empereurs Kangxi, Yongzheng et Qianlong dont le prestige atteint les Cours européennes. Les échanges prenant leur essor avec des influences réciproques, les artisans chinois incluent au mobilier des éléments de styles occidentaux. La décoration se complexifie, voire devient surchargée vers la fin du XIXème siècle, à grand renfort d’abondantes couches de laque, de motifs peints, gravés ou sculptés, et d’incrustations de décors et figurines en nacre, ivoire ou céramiques aux dessins plus ou moins traditionnels.

Des meubles authentiques de plus en plus rares

De nos jours, entre les grandes antiquités d’époque Ming ou Qing en bois précieux de zitan ou huanghuali inaccessibles à la plupart des bourses et l’inondation de pseudo copies quasi industrielles n’ayant qu’un lointain lien avec les styles authentiques des meubles chinois, il existe une place pour l’amateur soucieux d’acquérir un objet possédant un réel rattachement culturel à une tradition chinoise établie.

C’est ce à quoi s’attache LA MAISON D’ECHO, dans le souci de conseiller et d’offrir à ses clients des éléments d’ameublement et de décoration d’origine artisanale chinoise authentique s’associant avec bonheur à divers styles d’aménagement intérieur européens.

L’ancien avec le contemporain, le raffinement chinois avec le classicisme français, le style ethnique richement décoré avec le style ming épuré, nous vous proposons d’égayer vos intérieurs avec un peu de fantaisie en associant les matières et les textures exotiques ayant le charme de l’ancien choisies pour leur assortiment avec ses collections d’objets ethniques ou classiques restylisés.

Notre sélection de meubles anciens chinois

LA MAISON D’ECHO choisit ses meubles anciens chinois pour leur authenticité et leur originalité en accord avec sa philosophie de respect des traditions et de mariage des cultures. 

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